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32 LE PRIEURÉ DE LA BRUYERE composé, sur le défaut de cloître qui en ouvrait l'entrée à tous les étrangers, sur la situation critique de remplace- ment, toutes choses qui doivent faire prononcer l'extinction du dit monastère. Pendant l'année 1751, procès-verbal portant qu'il sera passé outre aux oppositions formées par l'abbé et les religieux d'Ambronay; consentement de la prieure et des religieuses de la Bruyère à la suppression du monastère et à son union au chapitre des chanoinesses de Neuville-en-Bresse. Les conditions de la suppression du monastère et de son union au chapitre des chanoinesses, exprimées parle décret de 1752, sont les suivantes : i° Il sera payé chaque année, en deux termes égaux, aux Sœurs Catherine Blanc, prieure, Jeanne-Marie Peyron, Marguerite Blanc, Marie Cordier, Françoise Michel, Louise Roland, transférées depuis dans diverses maisons religieuses, savoir : à la dame prieure, la somme 1.000 francs, à cha- cune des autres religieuses, celle de 500 livres, par forme de pension annuelle et viagère payable sur leurs simples quittances. 2° Le chapitre de Neuville sera tenu d'acquitter, sur la totalité des biens du dit prieuré de la Bruyère, toutes les rentes, cens, servis qui pourraient être dussurles dits biens. 3° Les dames chanoinesses seront pareillement tenues d'acquitter toutes les prières et offices fondés dont la com- munauté de la Bruyère pouvait être chargée. A l'égard des grandes et basses messes fondées dans l'église de la Bruyère, elles seront acquittées par le curé de la paroisse de Saint- Bernard qui recevra un honoraire, ou la dîme que perce- vaient les religieuses dans l'étendue de la paroisse, ou vingt- sous pour les messes chantées et quinze pour les messes basses.