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                     EN FRANC-LYONNAIS                     3I

des principaux actes qui ont précédé immédiatement cette
exécution.
    Le 25 mai 1749, le conseil d'Etat réuni à Versailles, le
roi étant présent, décréta ce qui suit : « Le seigneur arche-
vêque de Lyon nommera incessamment un économe pour
régir, gouverner, administrer et recevoir tous les biens,
fruits et droits temporels appartenant au dit monastère de
la Bruyère à la charge d'en rendre compte; il établira |elle
personne qu'il voudrq et qui devra, en présence du dit
économe et des religieuses en charge, faire l'inventaire de
tous les biens, meubles meublants, des titre:, papiers et
renseignements servant à la perception des fruits et revenus.
Sa Majesté fait très expresses inhibitions et défenses aux
religieuses de vendre, aliéner ni engager quelque chose
que ce soit.
   Dès le 17 décembre 1748, monseigneur Pierre de Guérin
de Tencin, cardinal-prêtre de la sainte Eglise romaine du
titre des saints Nérée et Achillée, archevêque, et comte de
Lyon, primat de France, commandeur de Tordre du Saint-
Esprit, proviseur de Sorbonne, ministre d'Etat, avait choisi
un de ses vicaires généraux pour procéder, selon les lois de
l'Eglise et de l'Etat, à l'extinction de la conventualité dans
le monastère de la Bruyère et à son union au chapitre des
chanoinesses de Neuville. Le commissaire fut l'abbé de la
Croix.
   Dans le mois de janvier 1749, signification est adressée,
par huissier, à M. de Mangiron, abbé -de l'abbaye
d'Ambronay, au prieur claustral et aux religieux de la dite
abbaye, à la prieure et aux religieuses de la Bruyère, pour
consentir et dire contre les fins des requêtes et ordonnances.
   Rapport fait sur le modique revenu dont jouissait le
monastère, sur le petit nombre des religieuses dont il était