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23O              BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE

qu'au philologue qui aura l'occasion de glaner des rensei-
gnements sur le vieux langage lyonnais. Comme Ta dit
justement un critique, cet ouvrage fait vivre et se mouvoir
les habitants de la basilique, dont M. Bégule, dans sa ma-
gnifique Monographie de la Cathédrale de Lyon, avait donné la
représentation matérielle.                   P.


LES MONNAIES D'EUROPE et l'Union monétaire universelle, par
  Coint-Bavarot. — Lyon. 1884-1885.

   La vapeur, en rapprochant les distances, a créé des rap-
ports plus fréquents entre les peuples; l'union postale,
rendue possible par les moyens actuels de locomotion,
achèvera d'établir des relations plus étroites encore.
   L'union monétaire semble une des conséquences néces-
saires de ce nouvel état de notre civilisation, et, de tous
les types, le franc, se rattachant à un système complet et
logique de poids et mesures, est appelé à se généraliser.
Mais plus d'un obstacle retarde encore la réalisation de
cette unité désirée.
   Les Anglais, maîtres pour un quart du commerce uni-
versel, ne paraissent nullement prêts à sacrifier leur type
monétaire, la livre d'or de 20 schellings, et l'Allemagne
est venue leur apporter l'appui de son concours, en
créant le mark d'or d'une valeur à peu près égale.
   Puis, il y a la rivalité des deux étalons d'or et d'argent.
Les deux pays que nous venons de citer ont pris pour base
de leur monnaie l'or seulement, et n'ont gardé le numé-
raire d'argent qu'à titre de monnaie d'appoint et sans pou-
voir libératoire légal. Au contraire, la France et les peuples
compris dans l'union dite latine, reconnaissent un pouvoir
égal aux deux métaux, dans le rapport de 1 à 15 1/2.