page suivante »
DE MASSILLON i8r dont nous ne manquerons pas de tirer des inductions inté- ressantes. C'est l'oraison funèbre de Mgr de Villars, archevêque de Vienne ; Celle de l'archevêque de Lyon, Mgr Camille de Neu- ville de Villeroy ; Et, à la suite du Petit-Carême, un sermon pour la béné- diction des drapeaux du régiment de Catinat. Prononcés pendant le séjour à Vienne, qui se prolongea six années, de septembre 1689 au même mois de 1695 (3), ces discours ont-ils été des œuvres isolées, imposées par des circonstances extraordinaires à un professeur de théo- logie, soudainement transformé en panégyriste, passant sans trop de préparation d'une salle de cours dans l'enceinte solennelle d'une cathédrale ? N'est-il pas plus sage d'y voir, moins des essais improvisés et accidentels, que les traces subsistantes d'une carrière déjà ouverte et dont les com- mencements présageaient un si beau cours ? En lisant attentivement l'oraison funèbre de Mgr de Villars, on trouve, dans deux ou trois passages, des allu- (3) 18 octobre 1689. État des collèges. Montbrison : Confrère J. B. Masseillon sorti pour Vienne. 30 octobre. Le C. Jean B« Masseillon se rendra de Vienne à Riom pour enseigner la philosophie à la place du C. La Marque, s'il n'y est pas encore arrivé. Le C. La Marque avait pris possession de son poste et Massillon de- meure à Vienne. L'ordre lui en est de nouveau envoyé. 13 novembre 1689. Le C. Masseillon enseignera une leçon dans notre maison de Vienne. Le samedi des Quatre-Temps de septembre 1691, Massillon reçoit la prêtrise. Le 9 septembre 1695, le Père Jean B