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LA NATIONALITÉ CELTIQUE ET LE DIEU LUG (i) Je connais depuis longtemps les savants travaux épigra- phiques de M. Allmer, et je suis heureux de saisir l'occa- sion qui se présente pour moi de dire le bien que j'en pense et les services qu'ils m'ont rendus. Je lui sais beaucoup de gré en ce moment d'avoir appelé mon attention sur un pas- (i) L'intéressante étude qu'on va lire, due à la plume si autorisée de M. d'Arbois de Jubainville, professeur au Collège de France, est une réponse à un article de notre savant épigraphiste, M. Allmer, au sujet d'un travail publié dans notre numéro de janvier, sous ce titre : Une nouvelle interprétation du nom de Lugdunum. Cet article, qui nous avait été communiqué d'abord, et que pour des motifs que nous n'avons pas à apprécier ici, M. Allmer a publié, depuis, dans une Revue de notre ville, se résume dans les propositions suivantes : D'une part, il ne résulte nullement des deux inscriptions, auxquelles se réfère M. d'Arbois de Jubainville, que Lag ait été le nom du Mercure gaulois. En second lieu, l'assemblée représentative des Trois Gaules ne se ratta-