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                SUR LA FONTAINE DES JACOBINS                     213

— i re mention : James Perrin (Paris); — 2' Pagny (Lyon);
— 3 e Dufraine (Lyon); — 4 e Michel Métra (Villefranche,
Rhône); — 5e Textor (Lyon).
   Le marché préparé avec C.-M. Degeorge ayant été
approuvé (17 octobre 1878), la Commission spéciale, dans
sa séance du 24 février 1879, s'occupa des sirènes et pro-
posa d'en confier l'exécution à « l'un des artistes honorant
l'École française de sculpture, » mais à la condition que le
travail du marbre serait donné à des praticiens habitant
Lyon.
   En conséquence, et sur la proposition de l'architecte de
la fontaine, la ville traita avec le sculpteur parisien Dela-
planche (23), qui a laissé des œuvres justement appréciées
parmi lesquelles nos lecteurs se rappellent sans doute la
Musique, l'Eve et l'Éducation maternelle.
   Le 13 mars 1879, une adjudication restreinte donnait à
l'entrepreneur Day l'exécution des fondations, que l'archi-
tecte tenait à faire établir à l'avance, afin qu'elles fussent
bien séchées et que par là fussent évités les tassements qui,
si faibles qu'ils soient, sont funestes aux monuments isolés.
   Pendant ces travaux, les fondations des trois anciennes
fontaines furent retrouvées. Le centre de chacune d'elles
occupait un point différent (24), et celui du nouveau mo-
nument vint se placer entre eux, à peu près à égale dis-
tance des uns et des autres.
   Les habitants de la place regardaient avec curiosité

  (23) Delaplanche confia les quatre sirènes au sculpteur Busqué, et
Degeorge tint à faire exécuter par ce même praticien trois de ses sta-
tues. — La pratique du Flandrin se fit à Paris.
  (24) La place qu'avait connue Danton avait vu ses dimensions aug-
mentées et sa forme modifiée, lors des grands travaux exécutés à Lyon
pendant le préfectorat Va'isse.