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214                    NOTES HISTORIQUES

construire et voûter la galerie qui circule au-dessous des
sirènes, et les quatre passages qui font communiquer cette
galerie à une chambre centrale, ménagée pour la réparation
des appareils hydrauliques. Leur étonnement fut grand
lorsque, les voûtes achevées, on remblaya, en attendant la
reprise des travaux. Après quoi la voirie installa sur le tout
un beau refuge circulaire avec un candélabre central du plus
grand modèle.
   « Singulière fontaine, murmurait-on; en voilà une au
moins qui ne masquera pas les magasins ! »



                                 * *


   Cependant l'étude des modèles de sculpture se poursui-
vait dans les ateliers de Flachat et Cochet. L'architecte n'y
employa que deux modeleurs, les sieurs Campagnet et
Lavigne.
   Ces modèles terminés, quatre entrepreneurs de sculpture,
Clauzes, Vial et Comparât, Miaudre, et Chenevay furent
invités à se présenter à l'adjudication ouverte pour l'exécu-
tion de la fontaine proprement dite. Ces entrepreneurs
devaient formuler des offres pour l'exécution en pierre et
pour l'exécution en marbre. Le Conseil municipal (10 avril
 1880) décida que les travaux seraient adjugés aux entrepre-
neurs Vial et Comparât (25), et que le marbre serait exclu-

   (25) Le sieur Vial, habile appareilleur, s'occupa de la partie archi-
tecturale et de la pose. Son gendre, le sieur Comparât, dirigea l'exé-
cution de la sculpture.
   La fontaine n'élève son fleuron terminal qu'à 12 m. 50 au-dessus du
trottoir, et ses colonnes ne forment en plan qu'un carré de 2 m. 35