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462 GLAKES. « me de sieur Louis-Marie Michaud et de demoiselle Marie- « Anne Monlagnal son épouse, résidant au château de-Ri- « chemontâe celte paroisse, notaire royal. « A été parrain, Me Louis Decroso, notaire royal au Pont- « d'Ain , et marraine , dame Gabrielle Moiroud , épouse de « Me François Montagnat, avocat au parlement, et seigneur « de Douvres, qui ont signé. » « Signés: MoirouaVMontagnat; Decroso; L.-M. Michaud; Renoud ; Gentelet, curé. Ce Louis-Gabriel Michaud est mort à la suite de nombreux revers, aux Thermes, près Paris le 8 mars 1858. Au surplus , ces deux frères Michaud ont fait leurs études au collège de Bourg. M. Blanchon, curé de Mollon, a fait sur la famille Michaud des recherches intéressantes qu'il a bien voulu nous commu- niquer il y a déjà quelque temps, el que nous utiliserons. Nous l'en remercions sincèrement. (Journal de lA'in.) CHRONIQUE LOCALE. La fête du mois a été le passage de l'Empereur à Lyon, et à ce voyage se rattachent des souvenirs qui resteront dans notre histoire. Arrivé le 29 avril, à six heures du soir, à la gare de Vaise, l'Empereur a été reçu, à la descente du train impérial, par M. le maréchal Canro- bert et M. le Sénateur, préfet dulihône. Sa Majesté^est montée en ca- lèche découverte , ayant le Maréchal à ses côtés, en face M. le Séna- teur et M. le général Fleury. Les équipages suivaient le quai, tandis qu'une flottille de bateaux à vapeur chargée de musiciens et de curieux descendait la Saône ; la foule, les drapeaux, la musique faisaient un ensemble ravissant. Au passage du pont de Serin, une bannière a solennellement annoncé ' que le pont était désormais affranchi, c'était le premier pas vers l'af- franchissement général des ponts de la Saône. A sept heures et quart, l'Empereur a reçu à sa table les principales autorités de la ville ; à neuf heures, il s'est rendu au théâtre où avait lieu un concert au bénéfice des ouvriers sans travail. Une cantate de M. Emile Guimet a été couverte d'applaudissements. Après la cantate, œuvre de circonstance, une armée de musiciens, dirigée par M. Féli- cien David lui-même, a exécuté le Désert. Le lendemain matin, S. M. est montée en calèche à la Croix-Rousse où les fenêtres étaient brillamment pavoisées. Des inscriptions rap- pelaient que les remparts qui séparaient la Croix-Rousse, de Lyon de- vaient tomber. En effet, à la place des Bernardines et vers le fort Saint-Jean, les fortifications n'existaient plus, et le commencement d'une magnifique promenade était tracé ; il n'y avait plus qu'une ville