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4C6 NÉCItOLOCIE.
En 1848, il fut mis à l'écart, et ne rentra dans l'administration su-
périeure que sous la Présidence. (Moniteur de la Loire.)
M. Sylvain Blot, notre collaborateur et notre ami, dont nous avions
si vivement apprécié la noblesse de sentiments et la hauteur d'intel-
ligence s'est éteint dans un âge peu avancé au moment où il se dispo-
sait à revenir à Lyon goûter auprès d'une famille dont il était vive-
ment aimé le repos qu'il avait gagné par une vie de travail, et où
il espérait employer ses derniers loisirs à terminer des œuvres lit •
teraires plus sérieuses que celles qu'il avait jusqu'ici publiées comme
distraction à ses travaux administratifs.
SQS poésies, recueillies par les mains pieuses de sa femme et de son
fils, forment environ quatre volumes et, nous l'espérons, seront un
jour publiées. Elles renferment de fort belles choses, surtout les Tra-
ductions Scandinaves, qui sont traitées avec une véritable élégance,
un goût épuré et un sentiment exquis, tout en conservant fidèlement
la couleur locale. C'était son œuvre de prédilection, nous espérons
que ce sera aussi celle du public. A.. V.
KOENIG-BEY.
Alexandrie d'Egypte vient de faire une perte regrettable dans la
personne de Koenig-Bey, ex-précepteur et secrétaire des commande-
ments de feu Saïd-Pacha.
L'affluence de monde, de toutes les nationalités, de toutes les reli-
gions , qui s'était donné rendez-vous pour l'accompagner à sa der-
nière demeure, disait assez les regrets qu'il laisse derrière lui.
Les pauvres perdent un de leurs bienfaiteurs ; les riches un ami
sûr et dévoué.
Koenig-Bey était un orientaliste distingué; on lui doit plusieurs
traductions, en turc, d'ouvrages de mathématiques français. Homme
d'esprit, d'un caractère très-régulier, il représentait la probité per-
sonnifiée. On suppose qu'il a succombé à une maladie causée par
son long séjour dans le Soudan et le Kordofan. Koenig-Bey était
officier de la Légion d'honneur.
H. BERNARD.