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LE CARROUSEL MILITAIRE. 448 lion des hôpitaux militaires, s'est vendue pendant toute la durée de la fêle. Cette pièce de vers rappelle tous les litres deLyon « comme ville des fondations charitables les plus importantes du temps ; elle rend toute justice à M. l'abbé Faivre, qui a fondé l'OEuvre des petites filles des soldats. Si, depuis que l'esprit de son fondateur ne l'anime plus, celte œuvre a cessé de progresser, elle n'en est pas moins appelée, avec d'autres principes d'éducation, d'autres tendances et une direction d'une autre nature à reprendre, un jour prochain, sans doute, sa marche ascensionnelle et à devenir le Saint-Denis du soldat. Aussi, dans toute la fête il n'a été nullement question de Padminislration ^de l'OEuvre des petites filles des soldats. C'est l'armée qui, dans la plénitude de sa force, a tout fait et tout dirigé, et qui, pour ne pas laisser effacer un dernier vestige de la fondation de M. l'abbé Faivre-, a voulu faire acte de générosité envers le conseil d'administration de l'œuvre de Sl-Mauriçe de Salhonay. La grande famille militaire possède plus que personne les inspirations de la charité; il sera facile de développer plus lard la pensée entière de M. l'abbé Faivre, »oil à Paris, soi t dans les principaux commandements. Alors l'OEuvre de Saint- Maurice absorbera toutes les petitesfillesdes soldats, et, par une administration centrale , réunie à Paris et composée d'anciens officiers généraux, la fille du soldat trouvera, dans les divers asiles qui lui seront ouverts, une éducation en rapport avec ses besoins et qui ne ressemblerait en rien à celle des providences, ainsi que cela a lieu à Salhonay, Salhonay deviendrait alors un annexe qui devrait subir le règlement uniforme applicable à l'éducation de cette catégorie d'en- fants. Tel est l'avenir de l'OEuvre: puisse-t-il se réaliser bientôt! Il y a lant de vkalité dans l'armée , qu'il ne saurait être admis