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                    MÉDAILLIER LYONNAIS.                437

 qui n'ont point de millésime, nous font supposer que ces
 cinq pièces ne sont pas les seules qui aient été frappées
 pendant celte première période de la Chambre de Com-
 merce de Lyon; il en existe probablement d'autres qui
 nous sont inconnues, et que nous n'avons pu men-
tionner.
    On comprendra du reste que cette publication d'un
 médaillier lyonnais, dont personne ne s'est occupé spé-
 cialement jusqu'à ce jour, ne peut être considérée comme
complète vu les nouveaux documents qui peuvent cha-
que jour se présenter, et que ces quelques notes, prises
çà et là, ne sont pour ainsi dire que les premiers jalons
d'un travail qui est tout à faire sur diverses institutions
de notre ville.
    Notre but principal est de mettre sous les yeux du lec-
teur les matériaux numismatiques que nous possédons
et qui, pour la plupart, n'ont point encore été reproduits
par la gravure, ou ne l'ont été qu'isolément. Messieurs
les abonnés à la Revue du Lyonnais apprécieront, nous
n'en douions pas, les sacrifices que s'impose à cet effet
son rédacteur en chef qui prouve une fois de plus, dans
cette occasion, combien il tient à conserver à l'œuvre lo-
cale dont il est le digne continuateur, le rang qu'elle a su
obtenir parmi les publications de ce genre.
   Nous avons vu, au 20 juillet 1702, qu'il existait à
Lyon une Chambre de Commerce qui avait été supprimée
à la grande Révolution. Un siècle après cette première
fondation, c'est-à-dire le 24 décembre 1802 (3 nivôse
an XI) un arrêté des Consuls de cette date créa ou plutôt
reconstitua à Lyon une Chambre de Commerce, qui fut
installée le 14 mai 1803 au palais Saint-Pierre. Cette