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                       MÉBAILL1ER LYONNAIS.            433

d'un soleil qui l'inonde de ses rayons. Légende circu-
laire : D M CIRCUIT O N T (1).
          U            BA
   Ce jeton en argent est du module de 30 milli-
mètres; comme il n'a point de millésime et n'indique
pas, comme les jetons suivants de cette série, le nombre
des directeurs dont se composait cette chambre, nous
avons cru devoir le placer à l'année de la fondation de
la Chambre de Commerce ; il a d'ailleurs assez de rap-
port avec celui de 1706 qui fait suite à celui-ci.
    A la fin du dix-septième siècle, il n'existait en France
qu'une Chambre de Commerce, c'était celle de Marseille.
 Au commencement du siècle suivant, le Conseil d'Etat
 en institua dans les principales villes commerçantes du
 royaume. L'arrêt du 20 juillet 1702 (M. Péricaud donne
 pour date le 30 juillet. ) porte l'établissement d'une
 chambre particulière de commerce dans la ville de Lyon.
Le Consulat est autorisé à la former, et il la compose d'un
 directeur en chef pris parmi les ex-consuls, d'un direc-
 teur pour le corps des drapiers, deux pour les banquiers
 ou marchands de soie, un pour les épiciers, un pour les
 toiliers, un pour les marchands de dorure, un pour les
 marchands et fabricants.
    Ces directeurs, au nombre de huit, sont portés à dix
 d'après le jeton suivant de 1706.
    Ces diverses chambres établies en France avaient
 pour attributions d'éclaircir par des discussions prépa-
 ratoires les questions d'intérêt commercial, et elles re-
 çurent le droit de concourir à la composition d'un Con-
 seil général du Commerce siégeant à Paris, en envoyant

   (1) Dans sa course il l'embellit.
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