Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                         HISTOIRE.                     299 •

 pour faire voir le côté faible d'une pareille proposition.
 Du reste, elle avait d'autant moins de chances de réussite
 sous la Convention, que celte assemblée tendait au con-
 traire, et avec raison, à tout centraliser.
    Par suite des changements qui venaient d'avoir lieu
 dans le pays, l'organisation départementale avait subi
 d'importantes modifications, qu'il est bon de résumer
ici.
    Le département de Rhône-et-Loire avait été divisé en
 deux, prenant chacun le nom d'un des fleuves qui le
 traverse.
    Le département du Rhône, ayant Lyon pour chef-lieu,
se composait de trois districts :
    1° Le district de Lyon ville, chef-lieu Lyon ;
    2° Le district de Lyon campagne, chef-lieu tempo-
raire Saint-Genis-Laval ;
    3° Le district de Villefranche, chef-lieu Villefranche.
    Le département de la Loire, ayant pour chef-lieu
Montbrison, se composait également de trois districts :
    1° Le district de Montbrison, chef-lieu Montbrison ;
    2° Le district de Roanne, chef-lieu Roanne ;
    3° Le district de Saint-Etienne, chef-lieu Saint-
Etienne.
   Le district de Lyon ville s'agrandit en l'an V de la
commune de Caluire, qu'il perdit presque aussitôt.
    Dans le district de Lyon campagne il y eut quelques
légers changements : Trêves fut porté du canton de
Givors à celui de Condrieu ; Tassin et Charbonnières, du
canton de Saint-Genis-Laval à celui de Vaugneray.
   Le district de Villefranche avait perdu Germolles et
Saint-Pierre-le-Vieux, du canton de Monsol, la Chaise et