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              POÉSIE,
                HOMMAGE
A LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.

  Pour nommer à divers emplois,
   (Il en est parmi les fleurettes),
  Les fleurs des jardins et des bois
  Se rassemblèrent, une fois,
  Dans leurs pacifiques retraites.
   La sagesse guida leurs choix.
  La présidence fut donnée
  Au brillant Lotus-Nymphéa ;
  A l'utile fleur d'Altéa
  Une part en fut décernée ;
  Comme toujours on appela
  Pour la garde de la cassette,
  Emploi léger que celui-là!
  Le charmant OEillet de poète,
  Auteur d'un livre aimable et lu.
  Pour secrétaire fut élu,
  Le Mûrier noir, qui se dévoue
  Aux intérêts qu'il embrassa
  (Choix heureux et que chacun loue).
  Ici le doute commença.
  Pour adjoint d'un tel secrétaire
  Qui choisir... que devait on faire?
  La fleur rose de l'Alisier
  Chère aux fils de la mélodie,
  La blanche fleur du Cerisier
  Pour son élégance applaudie,
  L'Églantine aux charmants travaux,
  Dont le silence même chante,
  La Violette si touchante
  Et le paresseux Ménianthe