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452 RÉPONSE A M. CHARVET. 1562, époque des dévastations commises parles huguenots,'* qui durent être un obstacle à des travaux projetés, il y a près d'un siècle, pendant lequel l'Eglise de Lyon fut riche et puissante, et après que les plaies de la réforme furent cica- trisées , sous l'administration d'archevêques haut placés , comme Mgrs de Richelieu, de Marquemont, de Neufville, alors que l'influence de Paris sembla pénétrer ce diocèse inacces- sible, il ne paraît pas qu'on y ait songé davantage. 11 y a a Saint-Jean , dans trois clochers sur quatre, des commencements de flèches accusés.... Ce fait ne m'était pas inconnu, et vous me le confirmez; seulement je ne vois pas quelle conclusion on peut en tirer dans l'état de la discus- sion. Les constructeurs ont voulu éviter le reproche d'im- prévoyance dans le cas où l'on voudrait élever plus haut les clochers ; ils n'ont pas voulu rendre impraticable dans l'ave- nir cette surélévation qui les touchait peu... La suite des temps a rendu leur prévoyance inutile; a-t-on jugé l'effet sa- tisfaisant sans l'addition des flèches? a-t-on jugé les flèches contraires à l'esprit de l'architecture religieuse dans nos contrées? cela est possible ; a-ton reculé devant un surcroît de dépenses, je l'ignore. En tout cas, nous ignorons aussi les dimensions et le style de ces flèches projetées, et nous ne pouvons pas sans témérité en mettre aujourd'hui, qui peut-être seraient tout autres que ce qu'elles doivent être. En consultant les anciennes vues de Lyon, que vous con- naissez aussi bien que moi, je suis frappé de l'absence des toits aigus et des flèches a toutes les époques où ces vues furent faites, a moins de considérer comme une flèche la pyramide original d'Ainay, auquel cas je me range à votre opinion. Dans l'ouvrage intitulé : De Trislibus Franciœ, il se trouve plusieurs vues de Saint-Jean. Cette église y est représentée telle qu'elle existe encore, sauf les mutilations de détails