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322 BIBLIOGRAPHIE DE LA MURE.
In-8° de '40 pages. Dédicace à très-noble et très-vertueuse Dame Ma-
dame Paparin de Chasteau-Gaillard, Dame de Saint-Joire. Le nom de La
Mure se Ht à la fin de celte dédicace, mais non sur le frontispice. A
la fin de cet opuscule se trouvent, comme pièces justificatives, la charte
des privilèges accordés par Renaud, comte de Forez, aux habitants de la
ville de Saint-Haon en Roannais, et un fragment des Patentes de confir-
mation des nobles armes de l'ancienne famUlc des Gros, faite à Rives-lcz-
Quiers en Piedmont par l'empereur Charles Quint. Un Durand Gros,
damoiseau, se trouve parmi les pièges de la charte d'affranchissement,
circonstance qui a motivé aux yeux de l'auteur l'insertion de ce titre. La
Mure a omis de parler de cet ouvrage dans sa Bibliothèque forésienne,
bien qu'il ait été imprimé un an avant sa mort. Il n'a pas mis son nom
sur le frontispice parce que le fond de l'ouvrage n'était, comme il le dit,
que la traduction du livre, du P. Clément, Jésuite. Mais la seconde partie
qui appartient en entier à La Mure et forme la plus notable portion du vo-
lume, renferme de nouvelles reclierches sur le Pape Clément IV. La Mure
crut pouvoir rattacher la famille du Pontife à une famille chevaleresque
du Forez et à une autre du Lyonnais, d'une origine toute différente ; sup-
position fort douteuse. Mais il avait un double motif en avançant cette
hypothèse. C'était d'abord d'être agréable à Mme Gros de Saint-Joire, Ã
laquelle le livre est dédié, et, en second lieu, il était bien aise de trouver
une occasion de publier une charte inédite. En effet, comme nous l'avons
dit, on trouve à la fin du volume, le texte des lettres d'affranchissement
des habitants de Saint-Haon-en-Roannois, lettres accordées en 1270 et
souscrites, entre autres seigneurs, par Durand Gros, écuyer.
Un exemplaire de cet ouvrage fait partie de la Bibliothèque Coste.
1675.
XIV. Miroir historial des sacrées anliquitez et nobles singula-
ritez du très-illustre Chapitre, de Messeigneurs les Doyens et
Chanoines de l'Eglise métropolitaine de Lyon, primatiale de
France, Comtes de Lyon, selon la suite chronologique des Doyens
de ce premier corps ecclésiastique du royaume, et sur des preuves
authentiques. — 1675. Ms.
Il existe deux copies de ec manuscrit, l'une qui appartient aux archives
municipales de la ville de L3'on ; c'est un petit in-folio de 190 pages, sans
date et sans nom d'auteur. 11 provient originairement de la Bibliothèque
Lavalette et a été cédé, en 1826, à la ville de Lyon par la ville d'Auxerre
qui le possédait dans sa bibliothèque. Ces derniers détails sont consignés
dans une lettre de M. Auguste Bernard à M. d'Assier, insérée dans la
Gazette de Lyon du 3 décembre 1854.
L'exemplaire qui appartient à la bibliothèque delà ville de Lyon (Cata-
logue Coste, n° 2176) n'a que quinze feuillets écrits, suivis de deux feuil-
lets en blanc , le copiste ayant abandonné son travail. Ce manuscrit porte
la date de 1675 et le nom de J.-M. de La Mure.
Une copie de ce manuscrit se trouve mentionnée sous le n» 16337 du
Catalogue de la Bibliothèque Falconnct, 1763.
Le Miroir historial est certainement le même ouvrage que celui désigné
par La Mure, dans sa Bibliothèque forésienne, sous le titre suivant :
Recueil des plus mémorables anliquitez-du Chapitre illustre de l'Eglise
métropolitaine de Lyon, traitées par la suite des Doyens qui ont présidé au
corps insigne des chanoines de l'Eglise et Comtes de Lyon.