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                 HÔTEL-DE-VILLE DE LYON.                107
et digne que le Conseil rentre en possession d'un
local, celui du Consulat, dont il n'aurait jamais dû
être dessaisi, et cette satisfaction bien naturelle doit
lui être donnée au moment où la ville peut enfin re-
prendre des locaux dont elle avait été contrainte de
se- déposséder peu à peu, faute de places à donner
ailleurs pour différents services publics, plus ou
moins étrangers a son administration.
   D'après la destination- ancienne des pièces de cet
étage, nous pouvons conclure qu'il n'avait jamais
reçu aucune de ces décorations importantes que l'édi-
fice nous montre à l'étage d'honneur : en effet, au
rez-de-chaussée, sauf dans l'ancienne salle de l'Abon-
dance, nous n'avons trouvé aucune trace de décora-
tions artistiques, contemporaines ou à peu près de
l'année 1655, époque où le monument fut livré au
Consulat, et les plus anciennes décorations, du reste
fort simples, et que nous avons réutilisées, sont des
boiseries du temps de Louis XV; dans le pavillon
nord-est, les lambris, du temps de Louis XVI, de
l'ancienne salle de police (Caisse d'Épargne) dont
nous avons parlé, et des lambris de même époque
dans le pavillon sud-est, servant aujourd'hui de ca-
binet à M. le Sénateur. Tout le reste, très-moderne
et sans valeur, a été conservé cependant, en partie,
dans les nouvelles distributions que cet étage a
nécessitées pour le placement des bureaux de l'Admi-
nistration.
                                       T. DESJARDINS.

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        (La fin au prochain numéro).