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ÎBMOCipPWtf JOIES ET PLAINTES, poésies nouvelles par Claudius-Antony RÉNAt. Prose ou vers , les livres de M. Cl.-A. Rénal sont toujours les bienvenus. On sait que sous ce pseudonyme, quelque peu trans- parent , se cache un écrivain de talent et de conscience , dont trente années de travaux sans relâche n'ont attiédi ni l'imagi- nation ni le cœur. On sait que tous les sentiments nobles et gé- néreux ont en lui un digne interprète, et que s'il n'a pu, en avançant dans la vie, conserver les illusions de la jeunesse, il en a gardé les saintes aspirations et les convictions honnêtes. Aussi les nombreux ouvrages de M. Rénal lui ont-il fait de nombreux amis dans le monde lettré de notre ville, au milieu duquel il a conquis dès longtemps une place honorable. Paris, lui-même, si plein de dédain pour la littérature de province, encouragea sou- vent de sa critique, devenue indulgente pour notre compatriote, l'auteur à 'Emany, de la Robe rouge, des Invraisemblances, du Berquin du hameau, des Veillées des enfants et de tant d'autres œuvres , parmi lesquelles nous n'oublierons pas les Esquisses poétiques qui lui valurent les suffrages de Lamartine, de Béranger, de Silvio-Pellico, de Reboul, etc. Tout récemment encore , un recueil périodique, assez peu enclin à l'éloge , la Revue de Paris consacrait au volume que nous annonçons un article qu'il suffi- rait de reproduire ici pour justifier, s'il en était besoin, notre opinion sur le mérite de ces poésies nouvelles. Sous ce titre • Joies et plaintes » , M. Rénal nous donne des > poésies fugitives , c'est-à -dire , de ces petites pièces primitive-