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88 CHRONIQUE LOCALE.
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Les lecteurs de la Revue remarqueront avec surprise , dans
cette inscription, la date de mil cceLxxn, et l'absence du mot
Rampos que nos historiens modernes ont cru devoir y être tracé.
Nous ajouterons, à titre de renseignement, qu'il paraîtrait, d'a-
près Ménestrier, que ce monument fut renouvelé sur la fin du
XVIe siècle, après l'occupation protestante de 1562, et ce qui
viendrait à l'appui de cette allégation, c'est qu'on Ut dans l'his-
toire des Connétables, par Leféron, que leur tombeau était orné
des armes des Comtes de la Marche , d'azur semé de France ,
au bâton péri en bande de gueules, chargé de trois lionceaux
d'argent. JACQUET.
CHRONIQUE LOCALE.
Le plus ancien, le plus vénérable de nos monuments, l'église de Saint-
Martin d'Ainay, vient d'être l'objet d'une réparation importante. A la
sollicitation de M. le curé d'Ainay, l'Autorité municipale a fait abaisser
le sol autour de l'église, ce qui, d'un même coup, supprime les marches
par lesquelles on descendait dans la nef, et donne à la façade extérieure
une élévation à laquelle nos yeux n'étaient pas accoutumés.
— On a entoure de palissades le pâté de maisons qui est en face de
l'Hôtel-de-Ville, et qu'on va démolir.
— Nous apprenons que deux de nos compatriotes ont obtenu, ces jours
derniers, de flatteuses distinctions, M. Scrvan de Sugny, l'auteur élégant
de la Muse ottomane, a reçu du Sultan l'ordre duMedjidié, et M. Saint-Jean,
notre célèbre peintre de fleurs, une médaille d'or du Minisire, récom-
pense méritée qui le consolera de la décision du Jury à l'exposition
universelle.
— M. Baron et M. Thicrriat ont fait chacun présent à la Bibliothèque
du Palais-St-Picrre d'une collection d'eaux fortes représentant principale-
ment des vues du Lyonnais et des contrées qui nous environnent.
Aimé VINGTRINIER, directeur.