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446 EXPOSITION DE 1857. peintre de valeur, mieux jugé et plus apprécié. Joignons-y en fin de compte, pour n'omettre rien d'essentiel, Le jeune lecteur de M. Luminais, Les chouans de M. de Heuvel, L'effet de lampe de M. Lafont ; Le joueur de guitare et La partie de dames de M. Moyse ; les animaux de M. Paris; L'Ane de M. Lugardon fils La Veillée de M. Bouchard, et rien ne manquera à cette énumératioo de ce qui valait réellement la peine d'être regardé. En dehors de la peinture à l'huile, nous avons dû remar- quer la Tête de Christ, excellent pastel de M. Faivre Duffer, auquel on ne saurait reprocher qu'un peu trop de mollesse el de fini dans l'exécution ; les cinq études de gitana et les cinq études de juives du Maroc, par M. Landelle, qui réalisent tout ce que l'imagination peut rêver de plus char- mant el de plus varié en fait de types africains et orientaux, Le chasseur altéré, par M. Coizet; les fusains de M. Desom- brages ; les dessins de M. Gabillol ; les deux aquarelles de M. Fournel ; les lithographies de M. Emile Lassalle, Mèdée poursuivie et les chevaux effrayés par l'orage ; une litho- graphie de M. Gautier, La promenade du jeudi, la Tête d'enfant, étude au pastel, aussi par M. Landelle; le portrait de feu Grobon peint par lui-même, dessin plein de finesse el de vigueur par M. Lehmann, un portrait de l'empereur à cheval par M. Kiorboe et cinq gravures de feu Saint-Eve, trois d'après les fresques du Vaiican, une d'après la Vierge au Donataire, de Raphaël, et le portrait d'un célèbre sculp- teur suédois, M. Fogelberg, mort l'an dernier en Italie. Chaque année, la sculpture est de plus en plus en déca- dence a l'exposition de la Société des Amis-des-Arts. C'est à MM.de laCommission executive à y veiller sérieusement. Nous laisserons à dessein de côté les bustes qui n'intéressent que ceux qu'ils représentent, ainsi que les médaillons qui ne sont que la petite monnaie de l'art, et nous remarquerons en les si-