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LE PÈRE DE LA CHAIZE. SOI neur qu'à son seul mérite, puisque parmi eux on compte Vaillant et Spon. Vaillant, en 1681, lui dédia son Seleucidarum imperium ou YHistoire des rois de Syrie par les médailles (1). Dans l'épître, dans la préface et dans plusieurs passages de ce livre, ce savant reconnaît qu'il en dut la conception et la perfection au P. de La Chaize, « aveu, dit M. Villenave, qui dans la bouche de Vaillant ne pouvait être suspect de flatterie. » Quant à Spon, rien au monde ne pouvait être plus flatteur pour le Père de La Chaize qu'une dédicace de lui (2). Spon était torique du royaume de Macaçar, parîf. Gervaise, (Paris, in-12 ; chez Hilairc Foucault, 1688,) que l'illustre Jésuite faisait élever au collège Louis-le- Grand les fils du roi de Macaçar, dont ce souverain lui avait confie l'édu- cation. Ces jeunes princes avaient été baptisés par les soins du confes- seur de Louis XIV, et avaient eu pour parrains des personnages au- gustes. (1) Seleucidarum Imperium sive historia regum Syriœ ad fidem numis- matumaccomodata. Per J. Foy-Vaillant.LutcciaeParisiorum. Louis Billaine, 1681, in-4». Laborem hune noslrum adjuvit in primis R. P. de la Chaize Régi à confessionibus, vir veterum numismatum non tantùm studiosissimus ama- tor, sed etiam œstimator perilissimus, qui mihi tum suscipiendi operis sanc ardui auctor fuerat , tum cjus absolvendi causa propemodum unica extiterat. (Prœfatio). . . . . Cùm in Italiam amplificando Regio Thesauro profectus essem, excepisti me Lugduni perhumaniter , nummisque etiam elegantissimis di- misisti : sic tamen jam captum ingenii tui admiratione, sic humanitatis tuas amore devinctum, ut ex co tempore totus esse tui juris cœperim, tuoque e nutu pendere (Epistola). — Le P. Sanlecquc, ce spirituel poète aujourd'hui trop oublié, a dédié au P. de la Chaize plusieurs épîtres, sonnets et madrigaux. (2) Il lui dédia son Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant, 3 vol. in-12, Lyon, Antoine Cellier, 1678. N