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                     LE PÈRE DE LA CIIA1ZE.                       337

que le Roi lui a écrite : bientôt Elle recevra de Monseigneur le
Dauphin et de Madame la Dauphine d'autres lettres dans lesquelles
l'un et l'autre assurent Votre Paternité de tout le plaisir qu'ils
 ont eu de recevoir celles qu'Elle leur a adressées. C'est un puis-
sant motif de nous féliciter, dans l'intérêt de notre Compagnie,
d'avoir obtenu la bienveillance de ces deux princes. Pour moi,
je m'en réjouis singulièrement pour notre Ordre , et surtout pour
Votre Paternité, envers laquelle je professe la plus grande véné-
ration.
                                     De Votre Paternité, etc.

                                               23 février 1632.

        Au Général de la Compagnie de Jésus.
          Mon Très-Révérend Père,
               Pax Christi.
   Mgr le Dauphin ayant reveu la letre que vostre Paternité a
escrite a voulu de son propre mouvement y faire response , et
me l'a donnée pour vous l'envoyer. Tous nos Princes nous hono-
rent de leur amitié, et ont bien de la considération et de l'estime
pour Votre Paternité. Je la supplie de me conserver toujours
quelque place à l'honneur de son souvenir et à SS. SS. et de
croire qu'on ne peut estre avec plus de respect et de soumission
que je suis, mon Très-Révérend Père, de Votre Paternité, le
très-humble et très-obéissant serviteur.

                                       Paris, 14 juillet 1682.

           Au Général de la Compagnie de Jésus, à Rome.
         Mon Très-Révérend Père,
   La lettre de Votre Paternité, en date du 17 juin, me remet en
mémoire ces premiers temps où les Apôtres et les premiers
chrétiens étaient considérés comme les auteurs de tous les
maux qui fondaient sur la République romaine, et pourtant,
lorsqu'on les accusait ainsi, uniquement attachés au service de
Dieu, ils s'appliquaient tout entiers à la propagation de l'Évan-
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