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164                  HISTOIRE DE CHA.RL1EU.
    Art. 28. Si les bourgeois veulent clore la ville de fosses, l'é-
glise devra exempter de tous frais les terrains (ecclesia débet ter-
rain aquitarè] ; et s'ils veulent faire des murs, l'église devra faire
 cuire la chaux (furnare calcem).
   Les articles 26 et 27 sont relatifs à des formes de procédure
 dans des cas d'injure et d'adultère.
   Art. 28. Quiconque tiendra dans la censé du roi pour six sous
 ou plus, suivant la convention des bourgeois, devra payer un
bichet de froment à la petite (parvam) mesure ancienne -, celui
qui ne tiendra que quatre ou trois sous ne payera qu'un demi-
bichet.
    Les articles 2 9 , 30 , 31 , 32 , 33 et 34 sont relatifs aux
 droits des moines sur les farines, la cuisson des pains, la mou-
 ture du blé, le vin et le sel.
    Art. 3b. Le prieur a crédit pour les vivres pendant quinze
jours ; mais s'il dépasse ce délai, il perdra son droit, jusqu'à ce
 qu'il ait payé tout ce qu'il doit.
   Art. 36. Les moines ont le ban-vin dans la ville au mois de
 mai, c'est-à-dire qu'ils peuvent vendre du vin bon et franc , en
ajoutant au prix du mois d'avril précédent deux deniers de plus
sur chaque pot, sauf les franchises du bourg des nobles, où tout le
 monde peut boire sans contradiction. Si on veut entrer du vin
de ce bourg dans la ville, le sergent du prieur pourra saisir le
 vin avec le vase, mais le porteur (portitor) n'encourra aucune
 autre amende. Il est entendu que les habitants dudit lieu ( le
 bourg des nobles) et autres peuvent vendre et acheter un pot de
vin (unum potum vini ) ou plus, si cela leur plaît, dans ledit
mois de mai.
   L'article 37 fixe la rétribution imposée aux bouchers, aux
marchands d'huile, aux merciers (mercerii), aux cordonniers, aux
ferratiers, aux épiciers, aux potiers, etc., qui vendraient au mar-
 ché de la ville.
   Art. 38. Ceux qui achètent bœufs ou vaches au marché doi-
vent une obole par bête, à moins qu'elle ne soit destinée à être
mangée dans leur hôtel. Ceux qui achètent un cheval doivent
quatre deniers ; un âne, deux deniers. Ceux qui achètent de la