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ÉPIGPAPH1E LYONNAISE. 59 en deux siècles. Spon a ouverl la voie. Son ouvrage, publié en 1673, a fait oublier quelques écrits informes qui ont pré- cédé le sien. Syméoni, toutefois, a droit h une exception. Son curieux ouvrage intitulé : Le Origine e le Anlichità di Lione, contient de nombreux dessins, à la plume, d'inscrip- tions antiques, de statuettes , de médailles , etc. ; mais il n'a pas été imprimé. Le manuscrit original existe a Turin ; la Bibliothèque de la ville de Lyon en possède une copie fort belle, dont l'exactitude a été certifiée par M. Gazzera. En 1701, le P. Dominique de Colonia publia, chez les libraires Amaulryet Pascal, en un volume-in-12, les Antiquités de la ville de Lyon, ouvrage fort estimable dont il donna, en 1733, chez le libraire Rigollet, une édition nouvelle, augmentée d'un volume. Une autre édition, dans le format in-4 , fait partie de l'Histoire littéraire de la ville de Lyon. Dès la fin du XVIIIe siècle, Jean-François Artaud s'occupa, avec une vé- ritable passion , du soin de rassembler et de décrire les objets antiques de tout genre qui existaient a Lyon. Ce travail, continué pendant trente années, est l'ouvrage inti- tulé : Lyon souterrain , dont j'ai donné, en 1846, une édi- tion complète. Enfin, en 1856, j'ai publié h mon tour un inventaire des antiquités de tout genre que Lyon possède, en leur réunissant l'histoire de l'imprimerie dans notre cité et les monuments typographiques qui sont, de tous les objets d'art lyonnais, les plus importants et les plus nombreux. Aux descriptions an- tiques , j'ai associé les modernes comme enseignements his- toriques très-variés ; et a ce vaste ensemble j'ai donné le titre de Nouveau Spon , ou Manuel de l'archéologue et du bibliophile lyonnais. C'est un hommage que j'ai eu l'intention de rendre 'a Jacob Spon, notre maître à tous ; s'efforcer de