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342              UNE VISITE ARCHIÉPISCOPALE

   Marié à une de ses parentes, Gotolende, fille de Jaren-
ton, il ne remplit pas mieux les dernières volontés de son
beau-père que les recommandations paternelles. Pour s'y
conformer, il devait remettre, sans retard et quitte de toutes
charges, l'église de Fourneaux et jusqu'à ce qu'il l'ait sortie
des mains de l'usufruitier, Arpert d'Augerolles, les vignes
de la Barrière, entre Sait et Feurs, étaient réservées en gage
à la congrégation de Saint-Martin. Il prétendit que l'affran-
chissement de l'église n'était pas possible et il refusa de se
dessaisir du vignoble qui lui avait été substitué. On parle-
menta, on négocia; des membres de la famille intervin-
rent; il finit par s'adjuger le gros morceau : contre quelques
revenus à Panissières, des terrains à Sait et des rede-
vances usurpées, auxquelles il renonça, à Montagny, la
Barrière etSaint-Michel-de-Fourneaux lui restèrent. Comme
s'exprime le rédacteur du contrat, il avait moins d'égards
pour Dieu que pour Mammon ( i ) .
   De Gotolende il eut au moins deux enfants, l'un porta
son nom Armilfe II, l'autre, Girin, épousa Gerunda qui lui
donna huit fils. Le second d'entre eux fut le dignitaire de
la cathédrale de Saint-Etienne, châtelain de Jas. Nous
reviendrons plus longuement à lui, après avoir dit quelques
mots de chacun de ses frères.
   L'aîné, Arnulfe III, mourut jeune et apparemment sans,
postérité ; on le voit,pour la première fois, intervenir comme
témoin, dans l'offrande d'un domaine agricole, faite par une
veuve, son alliée, du nom d'Eldegarde. L'acte est passé
sous l'abbé Itier et la terre, cultivée par le serf Françon,
appelée Zoteria, était limitrophe de Saiut-Jean-de-Panissière



  (i)N»s 63 ; et 664.