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UNE VISITE ARCHIÉPISCOPALE A JAS, EN 1096 n 11 )NE charte, que nous citerons tout à l'heure, laisse supposer, avec beaucoup de vraisemblance, que les deux éminents personnages, Hugues et Guil- laume, ne se séparèrent point à Montbrison ; ensemble ils se rendirent chez les Chauve. S'eagageant sur la voie Bolène, ils traversèrent la Loire, en vue.de Randans, s'arrêtèrent peut-être à Feurs, en admirèrent les antiquités romaines., échappées à la flamme des barbares et à la dent des siècles, restes du Palatium, des bains, du théâtre, ins- criptions d'autels votifs et 'de tombeaux, et moins d'une heure après, la côte rapidement enlevée au trot des chevaux, ils franchissaient le seuil du noble doyen. Gérin le Chauve, empressé de faire les honneurs de sa résidence des champs, unissait à son titre imposant des (*) Voir la Revue du Lyonnais de mai 1898.