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* Ij8 UNE VISITE bonne et simple exécution. Du même auteur, "un médaillon en haut-relief représentant une jeune femme dans une attitude accumulant des difficultés que M. Bourgeot a su habilement contourner. De M. JUVENETON, on remarque un Saint François d'Assises, modelé à grande arête», et d'une expression mystique singu- lièrement exagérée. Aux deux extrémités du salon, on admire deux sujets décoratifs, d'un côté : les Voix du printemps, de M. SÉGUIN, qui est une allégorie qui porte bien son titre : une mignonne fillette, debout, la tête levée pour voir et entendre ce qui passe dans l'air, son attitude mi-partie alerte, mi-partie abandonnée, personnifie bien la jeunesse et le printemps. A l'autre extrémité, on entoure la lionne dé M. DEVAUX qui, depuis ce matin^ est la lionne du salon : M. Devaux est l'heureux lauréat de la grande médaille et la sympathie de la foule vient ratifier la décision du jury. Nous terminons notre visite au salon de sculpture, en saluant le petit buste en bronze où M. TEXTOR décerne à M. le docteur Gailleton, le titre de dieu Esçulape et, sous cette impression, il est tout naturel, en revenant à l'expo- sition de peinture, d'aller à l'œuvre de M. ARMBRUSTER, qui représente M. Gailleton, maire de Lyon, rêvant philoso- phiquement au moyen de mettre tout le monde d'accord, et de maintenir le bon ordre au sein des réunions de nos édiles. Tout près, voici le Portrait du peintre Monllevault, dont on connaît la fin tragique, et sur le front duquel le pinceau hardi et sincère de M. JACQUES MARTIN a su imprimer la "trace de toutes les luttes. Dans le regard, un éclair vacillant semble retenir encore une illusion,- dernier effort qui dispa- raît dans la lassitude du sourire, malgré l'attitude qui veut 'rester débout qiiarid même; - .'."". .1