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U IJ4 N PRÉCURSEUR fcYONNAIS emprunté à la nature et soustrait aux variations ou dévia- tions; multiplication et division décimales des unités adoptées. Sur la nécessité d'unifier les poids et mesures l'accord était fait depuis longtemps. Charlemagne, Philippe-le-Bel, François Ier avaient tenté d'établir cette unification; les cahiers des États-généraux de 1789, en la réclamant ne font que renouveler un vœu cent fois émis., ... Mais la partie neuve du système inauguré en 1799, ce qui en a fait le succès dans le monde entier, ce sont les deux dernières conditions énoncées: l'unité de longueur, servant à déterminer toutes les autres, et,: par dessus tout, l'adoption d'une numération décimale. Toute réforme, petite ou grande, a des précurseurs. Dans la liste de ceux que cite M. Michel, il en est un qui a droit à une mention spéciale parce qu'il a posé les principes d'un système métrique et décimal, plus d'un siècle avant la Révolution. De plus, il est notre concitoyen; . • . . . • . . . . * . , . - . • ' . , • • • * * - ' • • . . : Ce précurseur est Gabriel Mouton, prêtre perpétuel en l'église Saint-Paul, connu par ses observations et ses calculs astronomiques. Dans un ouvrage imprimé à Lyon, en ,ï70, chez Mathieu Libéral, rué Mercière, à l'enseigne de :h:Bmne Conduite, Mouton établit nettement un système qui •ne diffère du nôtre que par le type choisi comme unité de longueur.'. Le traité, écrit en latin, est intitulé : -Nova mensurarum geomelrtçarum i'dea, nouveau; type de mesures, géométriques. •.L'auteur débute en constatant; cofnbien notre corps est chose sh.ange.ante; et.caduque, Çîest,.cependant, à sa perr