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SOUVENIRS LYONNAIS HT DOMINICAINS IO3 15° — Chapelle de Sainte-Geneviève. « L'an 1600, Claude Duprè fit construire une chapelle, que fut dédiée à S,e Geneviève, et à l'autel, qu'il fit faire, il fit mettre un tableau, qui représente lad. Sainte à genoux du côté droit et tenant un cierge de la main droite. Derrière elle est dépeint S' Nicolas en habits pontificaux, la mitre en tête. Du côté gauche sont quelques figures d'anges et au milieu en haut la S" Vierge y est représentée tenant sur ses genoux l'Enfant Jésus. « Ce tableau est à présent suspendu au fond de la chapelle vis-à -vis de l'autel. Et en la place où il étoit les douze affaneurs ou portefaix de la douanne de S' Antoine (ausquels, en 1674, on a concédé lad. chapelle pour y faire le service divin pour leur confrérie sans leur en affecter la propriété) ont fait poser un autre tableau représentant du côté droit un grand S* Christophe ayant un grand bâton et portant l'Enfant Jésus sur son épaule gauche; du côté gauche S ,e Gëneviefve, un flambeau à la main droite et le genoux gauche en terre, ayant derrière elle S' Nicolas en Bourchalat, mari de l'une de ses tantes. Jean-Claude Bourchalat, son cousin, s'étant fait dominicain le 22 avril 1702, il s'y sentit lui-même attiré et reçut l'habit comme. Frère convers le 26 décembre 1706. On l'employa deux années à la sacristie, puis en 170g il se rendit à Besancon faire sa troisième année de probation, pendant laquelle il fut chargé de la cuisine. Devenu profès, il rentra à Lyon. Il eut alors l'office de de dépensier et réfectorier, et fut désigné pour réveiller les religieux à minuit. Nommé cuisinier chef en août 1712, il resta en fonction jusqu'à fin février 1727, époque où, sur sa demande, la sacristie lui fut de nouveau confiée. Une « hydropisie de poitrine •• l'emporta le 12 avril 1743, peu après minuit, à l'âge de 57 ans. Il fut enseveli le mênie jour vers six heures du soir dans le caveau placé vis-à -vis de la chapelle de N.-D. de Grâces.