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SA VIE ET SES Å’UVRES 73
ments, et notamment des copies qu'il fit prendre, Ã ses
frais, des manuscrits de d'Hozier ( i ) .
A Lyon, devenu membre de la Société littéraire, histo-
rique et archéologique, en 1879, il fut élu président de la
Compagnie en 1885, et il a laissé un souvenir, durable de
ses fonctions, en faisant imprimer, Ã ses frais, le volume
de ses Mémoires publié en 1886 et qui renferme le savant
travail de M. Guigue fils sur les Tard-Venus. Aussi la
Compagnie lui en gardât-elle une profonde reconnaissance
et l'on peut trouver encore dans ses procès-verbaux le
souvenir de l'adresse qui lui fut envoyée par la Société, au
mois d'avril 1885, quand on apprit que la bibliothèque et
les archives de Feugerolles avaient été menacées par
l'incendie, qui détruisit, à cette date, une partie du
château (2).
(1) < Grâce à l'obligeance de M. le comte de Charpin-Feugerolles,
(
« qui nous a communiqué des copies du manuscrit de d'Hozier (Armo-
« rial de la Généralité de Lyon), de l'inventaire des titres de la maison
» de Talaru et du procès-verbal des preuves de noblesse de Guillaume
« de Gadagne, nous pouvons posséder également les copies de ces
« ouvrages. » (Rapport de M. Majoux, secrétaire général de la
« Diana, lu dans la séance de l'Assemblée générale de la Société du
« 7 mai i S ô ^ .
(2) Procès-verbal de la séance du 29 avril iSSf, présidée par M. Bleton,
vice-président : « Sur la proposition de M. de Cazenove, la Société
décide qu'une adresse sera envoyée, par les soins du Bureau, à M. le
comtede Charpin-Feugerolles, pour lui exprimer les regrets des membres
de la Compagnie au sujet du récent incendie du château de Feugerolles,
en même temps que la vive satisfaction qu'ils ont éprouvée, en appre-
nant que la bibliothèque, les archives et les collections archéologiques
que renfermait cette ancienne demeure féodale, avaient été heureusement
sauvés d'une destruction imminente, »
Procès-verbal de la séance du 13 mai iSS}, présidée par M. le comte