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                     EN FRANC-LYONNAIS                        37

    En entrant au couvent de la Bruyère, les nouvelles reli-
gieuses étaient-elles tenues de fournir une dot et quelle était
cette dot? Nous l'ignorons complètement. On a tout lieu
de croire cependant que les familles constituaient soit une
pension plus ou moins élevée, soit une donation convenue
entre la prieure et les parents, et payée une fois seulement.
Les bienfaiteurs de la Bruyère, quand ils n'étaient pas solli-
cités par la piété et la tendresse envers des parentes, se propo-
saient surtout d'obtenir le secours des prières des saintes
filles de Saint-Bernard. C'était un usage assez généralement
établi, dans les dispositions testamentaires, d'exprimer sa
volonté d'être enterré dans le caveau des religieux ou reli-
gieuses; et pour le monastère de la Bruyère, en particulier,
nous avons là plusieurs dispositions testamentaires de ce
genre.
   Dans le quatrième volume des Mémoires d'Aubret, dans
le second volume des Mazures de VIsle-Barbe de la nouvelle
édition, dans YObituaire de Lyon, publié par M. Guigue, et
aussi dans l'Histoire de Dombes, par Guichenon, nous avons
rencontré plusieurs noms de bienfaiteurs de la Bruyère,
nous en citerons quelques-uns.
   En 1126, Etienne de Rochetaillée, doyen du chapitre de
Lyon, lègue au monastère trois ânées de pur froment et
trois ânées de vin.
   En 1231, Ulric Palatin, précenteur de l'Eglise de Lyon,
donne 20 livres pour son anniversaire et celui de ses parents.
Cette somme servira à acheter une terre; cette terre appar-
tiendra à une de ses parentes, s'il s'en trouve au monastère,
sinon à la sacristie qui sera chargée de faire célébrer l'anni-
versaire.
  En 1231, Laurent d'fzeron, prêtre de Limonest, 2 sous.
  En 1226, Guichard de Marzé, 30 sous,