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                      EN FRANC-LYONNAIS                   27


                 XXII. — FRANÇOISE DUMONT
                            1730—1746.

   Sous son gouvernement des commissaires furent envoyés
de la part du roi Louis XV pour prendre des informa-
tions sur tous les monastères 'de France. Le résultat
de ces informations fut pour le monastère de la Bruyère la
défense formelle de recevoir des novices. Cette défense fut
signifiée à la prieure en 1734. C'était un arrêt de mort qui
allait être exécuté dix-huit ans plus tard.
   Nous croyons que Françoise Dumont était originaire du
Maçonnais, mais nous n'avons aucun document pour
appuyer notre conjecture.


                 XXIII. —     CATHERINE BLANC
                           L746 - 1752.

   Le dernier acte qui témoigne de la vie du monastère de
la Bruyère estun acte d'échange daté d'Anse, le 9 mars 1747,
entre les dames de la Bruyère et le seigneur baron de la
Chassagne (1). Les dames de la Bruyère cèdent les droits
de directe qu'elles ont sur les paroisses de Saint-Didier-au-
Mont-d'Or, Anse, la Chassagne, Saint-Cyprien, Lacenas,
Charnay, en Lyonnais, Pommiers, Béligny, Villefranche
et Cogny en Beaujolais^ et reçoivent du sieur de la Chas-
sagne un pré situé sur la paroisse d'Anse, territoire de
Bourdelan, contenant 14 bicherées environ. Les droits de
directe sont estimés à un revenu de 20 livres. Ont signé :
Catherine Blanc, prieure, dame Madeleine de Lamartine,


  (1) Archives de„Mongré, terrier La Fontaine, p. 25.