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452 LES MALINS
COUUTECUISSE Ã part.
A Lyon! où veut-il en venir? — A Guignol. Si fait, si
fait, j'y avais des parents que je voyais quelquefois et qui
sont morts maintenant. Mais pourquoi cette question ?
GUIGNOL
Alors, vous n'avez plus de parents Eh ben ! tant
mieux !
COURTECUISSE
Comment ? tant mieux !
GUIGNOL
Vous n'avez pas d'enfants ?
COURTECUISSE
Je ne comprends rien à cet interrogatoire à propos d'une
dent.
GUIGNOL
Parce que, voyez-vous, ça m'aurait fait de la peine de
faire des orphelins.
COURTECUISSE
Monsieur, ma patience est à bout, sortez !
GUIGNOL
Par la porte ou par la cheminée ?
COURTECUISSE
Mais sortez donc! ou je vais appeler mon domestique
pour vous y forcer.
GUIGNOL
Ton larbin? Oh, pauv' vieux, y soigne son nez qu'est
dans un chenu état. Te comprends donc pas l'apologe,
m'sieu l'amoureux transi? — Te vas la savoir! T'as donc
cru que te pouvais enlever comme ça de jeunes filles? T'as
donc cru les Lyonnais trop bêtes pour les dénicher? T'as