page suivante »
DU GOURGUILLON 377 choix, (reprenant son ton naturel) mon Courtecuisse bien- aimé. Je vais à Paris. Aussitôt mariée, je viendrai implorer mon pardon avec l'époux » GNAFRON Encore ! GUIGNOL « De mon cœur. » — A Gnafron. Eh ben ! Comment trouves-tu que je la trouve ? GNAFRON C'est pas possible, toi, ma Boulotte, partie ! et avec qui ? un inconnu ! GUIGNOL furieux. Gnafron ! faut pas laisser ta fille se perdre avec ce vieux coquard ! Je le connais, je l'ai vu passer là tout à l'heure. Oh, si j'avais su qu'il vienne pour enlever ta fille, comme j'y aurais écrabouillé le groin ! Allons, ferme ta boutique, fais ton paquet et filons à Paris; nous prendrons le train de minuit. GNAFRON T'as raison Gn'y a pas un train avant? GUIGNOL Non, y a pas un train à vent, y sont tous à vapeur. GNAFRON Oui! t'esses un ami, toi; t'es pas un Courtecuisse ! GUIGNOL Partons! il n'est que temps. FIN DU i« TABLEAU Athanase DUROQUET ( De VAcadémie du Gourguillon ) . (A suivre.)