page suivante »
LES
MALINS DU GOURGUILLON
ou
LA VERTU VENGÉE
Pièce en trois tableaux.
EPUIS Mourguet, à qui l'on doit le vieux répertoire
du théâtre de Guignol, conservé dans le bel ouvrage
de M. Onofrio, il ne s'est fait qu'un assez petit
nombre de pièces dans ce qu'on peut appeler le « genre classique ».
La raison en est que cette sorte de pièces est difficile à traiter. Il y
faut une certaine invention, jointe à la force comique. Il y a disette
d'auteurs. Pour alimenter le répertoire, on n'a donc rien vu de
mieux, h plus souvent, que de faire une parodie de la dernière
pièce de théâtre en vogue, opéra ou opérette. Quelques-unes de ces
parodies sont drôles, mais au fond, ce n'est pas la ce qu'on peut
appeler le Théâtre-Guignol, notre vieux théâtre provincial, tiré
de notre propre fonds. Ce sont des œuvres semi-parisiennes, sans
originalité propre.
Pourtant, à côté de ces parodies, incessamment renouvelées, il
s'est créé un nouveau répertoire purement lyonnais, mais composé