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SOCIÉTÉS SAVANTES 333 lume intitulé : Crimes et délits dans h folie, dont il a lu quelques frag- ments dans une séance précédente. — M. Guimet donne lecture d'un travail sur le théâtre au Japon, dans lequel il fait connaître notamment que les pièces théâtrales japonaises peuvent, ainsi que les pièces chi- noises, être classées en trois genres : le genre héroïque, le genre fan- tastique et la comédie de mœurs. Séance du 2 février 1886. — Présidence de M. Locard. •• M. Guimet offre à l'Académie deux numéros de la Revue de l'histoire des religions, dans lesquels il signale quelques articles importants sur les hymnes Védiques, qui passent pour les plus anciens documents historiques de l'Inde. — M. Guigue communique une étude historique sur la Fête des merveilles. Cette fête, à la fois profane et religieuse, se célébrait sur la Saône, dans le courant de juin, en commémoration dn martyre de saint Pothin et de ses 48 compagnons. Jusqu'au xm e siècle, elle a toujours eu lieu sous le patronage des archevêques et avec le concours du clergé et des corporations établies. Elle disparut au xv° siècle, en ne laissant d'autre souvenir que la petite foire de Saint-Jean, encore tenue, de nos jours, dans les limites de l'ancien cloître. — M. Lafon donne quelques explications sur la coïncidence de la Fête-Dieu avec celle de saint Jean, coïncidence qui est marquée dans les annales religieuses par un grand jubilé séculaire. D'après les règles d'un calcul fort simple, il faut pour que cette coïncidence ait lieu, que l'année commune commence un vendredi et que Pâques tombe le 25 avril, ce qui arrive précisément en 1886.— M. Locard termine la séance en donnant communication des découvertes de substructions antiques, faites récemment au pont d'Alaï et qui doivent être les derniers restes d'un vieux pont, qui servait au passage de la voie d'Aquitaine sur le ruisseau de Charbonnières. Séance du 9 février 1886. — Présidence de M. Locard. — A l'occa- sion de la lecture du procès-verbal, M. Allegret communique à l'Aca- démie un tableau, dressé par lui, d'après lequel il est facile de retrouver les années où se présente la coïncidence de la Fête-Dieu avec celle de saint Jean. Cette coïncidence aura lieu, la prochaine fois, en 1943. — M. Vachez, au sujet de l'étymologie du pont d'Alaï, fait connaître qu'on a attribué l'origine de ce nom à une dame Alix ou Adélaïde, femme d'un ancien comte du Lyonnais. — M. Caillemer lit un travail de M, Allmer, absent, sur les inscriptions trouvées à Trion, et qui consti-