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sorciers SPIRITUHMSTGS
I. - LE XIX e SIÈCLE
La pâle humanité, caravane muette,
Vers un terme ignoré chemine tristement.
Elle marche à pas lents, sombre et baissant la tête,
Ayant rejeté Dieu comme un vieux vêtement.
Aux quatre vents du ciel sa science inquiète
Demande le secret de son trop long tourment,
Mais elle reste sourde à la voix du prophète
Et livre avec ardeur son cœur à qui lui ment.
Et pourtant, ô mon Dieu ! du couchant à Vaurore
L Univers tout entier vous nomme et vous adore,
Et vous êtes Celui dont l'être remplit tout !
Celui qui, sous ses pas, fait jaillir les étoiles,
Celui que ma raison voit à travers ses voiles,
Celui qui, sur les temps, restera seul debout!