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                    BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE                      I5I

ruines et de deuil, comme on comprend bien vraiment les
réactions sanglantes de la période thermidorienne, et aussi
l'accueil enthousiaste que notre ville fit à Bonaparte à son
retour d'Egypte !
   Sans doute, de pareils tableaux sont affligeants et ce n'est
pas sans effort qu'on relit l'histoire de cette époque. Il est
bon, pourtant, de ne pas l'oublier, ne fût-ce que pour y
puiser des leçons pour l'avenir. Le crime et la violence
n'ont jamais rien fondé de durable, et l'horreur qu'inspire le
souvenir de la Terreur nous est un garant contre le retour
de pareils excès.



NOTICE HISTORIQUE SUR LE VILLAGE DE COUZON (Rhône),
 par E. Fayard, Conseiller à la Cour d'appel de Lyon, Chevalier de
 la Légion d'honneur. — Lyon, Pitrat aîné, 1885, in-8t>. Prix : 4 fr.


       ous sommes loin du temps où nos vieux chroniqueurs
        faisaient remonter l'origine de Couzon j usqu'au temps
de l'empereur Probus, qui aurait fait planter sur les coteaux
du Mont-d'Or des plants de vigne de l'île de Cos.
   Rien ne confirme cette origine légendaire et il en est de
Couzon comme de la plupart de nos villages ; ce n'est qu'au
Xe siècle que son nom est mentionné, pour la première
fois, dans la charte de l'archevêque Burchard, qui nous
apprend que, dès cette époque, ce village était au nombre
des terres dépendant de l'Eglise de Lyon (984). Cette
domination paternelle, qui subsista jusqu'à la Révolution,
ne fut guère troublée qu'en 1270, lorsque Couzon subit le
sort de Genay et d'Ecully, en étant livré aux flammes par
les habitants de Lyon, soulevés contre l'archevêque et le
Chapitre.
   Pendant cette longue période, la terre dé Couzon était