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112 NOTES HISTORIQUES
miration de nos jardiniers, l'envie de nos cuisinières, et
Fébahissement des étrangers débarquant dans notre ville (5).
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L'enlèvement de la fontaine Vaïsse décida la ville, pour
obéir aux intentions de Danton, à s'occuper de la construc-
tion d'une quatrième fontaine. Celle-ci fut mise au con-
cours. Le programme, daté du 12 janvier 1877 (6), deman-
dait en outre, mais pour la place de Lyon, un autre projet
de fontaine, accompagné d'une variante.
L'architecte André présenta quatre études.
Nous trouvons à leur égard quelques renseignements
dans une lettre à son ami intime Nizier du Puitspelu (7).
(5) Un débarcadère important était situé place Perrache, avant l'éta-
blissement du chemin de fer qui a réuni à Villeurbanne toutes les gares
de la ville.
(6) Le jugement fut rendu le 31 juillet. Le premier prix ne fut pas
décerné. André et Pascalon, architectes lyonnais (ce dernier depuis
architecte en chef des Hospices), obtinrent chacun un deuxième prix.
Des mentions furent attribuées à Brujon et à Formigé.
(7) On sait que les ouvrages de cet écrivain, qui a fixé les règles du
bon parler lyonnais, sont depuis longtemps entrés dans l'enseignement
classique de notre grande Université provinciale, mais quelques-uns
ignorent peut-être qu'il fut le fondateur de cette académie du Gour-
guillon, qui jeta tant d'éclat sur notre ville, vers la fin du XIXe siècle,
et dans laquelle nous rencontrons avec lui, au début, Pétrus Violette,
seigneur des Guénardes, Claudius Canard, Athanase Duroquet, Gérôme
Coquard, Mami Duplateau, non moins connu sous le pseudonyme de
M. Josse, et notre propre ancêtre Joannès Mollasson. Une nouvelle
école historique, offusquée peut-être du caractère exclusivement lyon-
nais de ces noms, a cru y voir des pseudonymes, contestant ainsi jus-
qu'à notre propre filiation ! On sait pourtant dans quel discrédit est
aujourd'hui tombée l'école qui a essayé de nier l'existence d'Homère !