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(lât BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE
qui a été prétérit par tous les historiens ecclésiastiques.
M. Guigue démontre avec une autorité qui défie toute cri-
tique, que Pierre d'Aoste, élu archevêque de Lyon par le Cha-
pitre à la mort de Rodolphe ou Raoul de laTourette, décédé
le 7 avril 1287, accepta cette dignité le 14 juillet suivant et
qu'il administra spirituellement et temporellement le dio-
cèse jusqu'à son décès, survenu le 18 novembre de la même
année. Le sceau appendu à l'une des chartes a donné lieu Ã
une remarque très importante, (puisqu'elle peut aider à fixer
la chronologie des actes non datés), c'est que le sceau de
l'official portait fréquemment, dans le champ, la lettre ini-
tiale du prénom de l'archevêque dans l'administration du-
quel l'acte avait été passé.
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Vient ensuite une charte du 24 avril 1138, relative à la
donation de la chapelle de Saint-Alban par Pierre, arche-
vêque de Lyon, à Odon, abbé de Saint-Claude. Dans un ex-
posé sommaire, M. Guigue nous donne l'histoire des muta-
tions du droit de propriété concernant cette église, à la-
quelle se rattachent les souvenirs de l'ancienne basoche
lyonnaise, car c'est dans cette chapelle, placée à côté du
Palais de Roanne, que cette confrérie tenait ses réunions et
célébrait ses fêtes accoutumées. La basoche ne subsista pas
pas aussi longtemps que l'église; celle-ci fut interdite en
mars 1754 à cause de sa vétusté et sa démolition fut immé-
diatement ordonnée. La confrérie de la basoche ne fonc-
tionnait déjà plus depuis le commencement du xvne siècle,
ainsi que l'établit un procès-verbal d'enquête, dressé le
\" mars 1652 par Pierre de Sève, baron de Flechères, lieu-
tenant général de la sénéchaussée de Lyon, en vue de cer-
tifier son existence à une époque peu éloignée. Les magis-