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                              LE RHÔNE                            ^ 5

  le dans Zierre et dans Zandier.Citons entre autres l'Eridan.
     Eridan, latin Eridan-us, gr. Hpi du zend ashdanu, est iden-
tique à la particule grecque eri, aria très aussi », l'Eri-
dan deviendrait le « très-rapide, » et le Danube le recon-
naîtrait pour son frère (2).
    J'ose répudier l'une et l'autre de ces conjectures, le
sens de rapidité me paraissant en contradiction avec
le terme. Le roi des fleuves n'a commencé que très-
tard à s'appeler Eridan. Ce nom que la population rive-
raine devait prononcer Erétan-os, Eréten-os, Erétain-os
(3), Erétan, Eréten, ou simplement Rètan, Ridan, Ritan,
Rhodan, ne s'appliquait, dans les temps anciens, qu'à cer-
taines rivières, ses affluentes inférieures, telles que le
Revone de "Vicence, jusqu'au x e siècle Relen-o (4), ou à


  (1) Yaçm, IV partie, pp. 249, sq. -< Ci-dessus, ARÃAS-ZENDIQUES.
  (2) Rev. celu, n ° l , p. 136.
  (3) jElien., De natur. animal., XIV, 8.
  (4) Caréna, Observ. sur les bouches du Pô, dans les Mim. de l'Âcad.
de Turin, p. 64, aun. 1760, 1761.