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258 LE RHÔNE possible est « le canal [factice ou naturel] où de l'eau flue », et aussi « le [par excellence] fleuve. » De tout ce qui vient d'être dit, tant dans la présente monogragraphie que dans son appendice, il résulte avec évidence que le Rhône, en son radical ou racine déjà se- condaire, garde la signification unique de « fluidité » ; que ce radical nous reporte vers une civilisation dans laquelle l'élément liquide était vénéré comme l'un des principes divins de notre monde ; qu'à cette civilisation appartint un groupe d'hommes nombreux et puissant, que rien n'empê- che d'appeler Aryaques, antérieur au Véda et au Zend- Avesta, stationnant au nord-est du Caucase, et composé des Aryas de l'Inde, des Aryas de l'Eran ou Iran, et de ceux que la plus haute antiquité désigne par le nom à '-Ambres, Ombres, Aires, synonymes de Cymres, Cymbres, Cam- briens, Cimmériens, etc.Donc: gaul. Rhodan-usetvê&.rô- dan-a., dérivés d'une antiquité prodigieuse, où rod, ci-des- sus interprété, etgaël. an,ain, cymr.an = sansc.krid.awa, suff. de noms neutres abstraits et de noms entraînant l'idée d'activité, offrent la signification rigoureuse de « fluidité-doué », par ext. « fluide par excellence », enfin «fluide-sacré.» A. PÉAN. cette partie stagnante du cours de l'Arrétinus. (Cf. Mater, pour l'Hist pHmit. etnatur. de l'homme, sér. 2, t. IV, p. 404). raais i-evenons à krretium. Ence terme -retium (t = s, cf., Arroius et Irresus) est iden- que a -resil. de l'espagnol arresil, cours d'eau torrentielle, à -resuis d'Irresus, celte forme de l'Arrotus éduen, à Piscoç Rhésus, fleuve homérique, à -phOovcrx d'ApéQovaa, Arélhuse, à -rezzo, d'Arezzo, nom moderne d'Arretium, etc.