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                     LE RHONE
                MONOGRAPHIE LINGUISTIQUE




   R >C. R.HOD-, ROD-, ROT-, ROID-, RED-, RET-, RAD-, l i q u i d e
 ambiant, eau qui s'amasse et qui flue.
    Tous ceux qu'a tentés jusqu'à ce jour l'étymologiç du
 Rhône, n'ont eu en vue que ce fleuve lyonnais, bien que,
 dans la seule Gaule, le Rhône eût de très-nombreux
 frères. A une époque qu'il est impossible de déterminer,
 le radical qui le compose s'est fait générique de cours
 d'eau, et même de cours d'eau sacrés, bénis, saints, purs.
 Telle n'est pas cependant sa signification vraie. Isolé
comme une foule d'autres par les grammairiens hindous ,
son élément radical rud (roud), fluer, s'écouler, ne peut
communiquer que le sens de fluidité, de simple écou-
lement, rien de plus, rien de moins. Pour que le terme
Rhône obtienne le sens de rapidité, il faudrait que cet
élément formateur en soit doué; or, ainsi que l'établissent
les recherches suivantes, cela n'est, ni ne peut être.

                       ARYAS VÉDIQUES

    1° RUD. couler, causât, nàvai/ami, faire couler.
   2° RÔDAS, n., le ciel atmosphérique d'où se déverse
l'élément liquide; la terre qui le reçoit sous forme de
pluie et de rosée, et le rend sous forme de vapeur, au duel
rôdasî, l'un et l'autre, c'est-à-dire le ciel et la terre.
   2° RÔD«SI, f., au duel rôdasyâu, ayant la même signi-
fication.