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70 LES LYONNAIS AU SALON DJB 1 8 7 7 , A PARIS ment voilé par endroits, mais éclairé par le soleil levant. Cela très-chaud, très-naturel. Voilà la Vallée d'Amby le matin. Quelques arbres, de l'eau dans laquelle se réfléchit le globe de la lune dans son plein, qui rougit à l'hori- zon ; une brume légère : tel est le Lever de la lune dans le Dauphiné. Ces deux paysages sont très-bien ; aussi ont- ils valu une troisième médaille à M. Beauverie. M. P. Flandrin a exposé deux petits paysages : Les bords du Gardon, près le pont du Gard, Une ferme en Provence. Ces deux tableaux de petites dimensions ne sont pas in- dignes de la réputation de M. Flandrin. Charnay : Les derniers beaux jours. Paysage d'automne. Un parc devant un château. Sur la pièce d'eau ou vogue un peuple d'oiseaux aquatiques, est une barque dans la- quelle se trouve tout une famille. D'autres personnes sortent du château. Tableau très-varié et bien composé. M. Allemand : Une belle matinée de décembre à Crémieu, Un soir d'hiver à Crémieu. Deux paysages faisant con- traste et assez réussis. Les bords de VEllè, par M. Lajard. Un joli petit paysage avec un cours d'eau venant du fond, des animaux et des personnages. L'Automne à Saint-Paul-de-Varax, par M.. Girier. Pay- sage qui n'est pas sans valeur. Les deux grandes toiles de M. Bidault : Bergères du haut plateau et Mon ami Baptiste fumant sa terre, sont bien nues, et c'est fâcheux. Les bergères et l'attelage sont bien, M. Déroche : Deux petits pacages, : Bcm$ les tailla. Au milieu d'un taillis récemment coupé, un chasseur et son chien. Le chemin du facteur rural. Le courageux serviteur de l'Etat sait qu'il est impatiemment attendu, aussi arpente- t-il avec ardeur un sentier tracé dans, les bois.