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28 POÉSIES DE MATTHIEU V Ces deux êpitaphes, qu'Antoine du Moulin, Maçonnais, avait insérées, avec deux autres de Maurice Scève, dans la première édition et à la suite des Rymes de gentile et vertueuse dame D. Termtte du Guillet, Lyonnoise (A Lyon, par Iean de Tournes, 154s), ont été reproduites dans l'édition publiée en 1864, sous le même titre (Lyon, Nicolas Scheuring, in-24, de l'imprimerie dé Louis Perrin). Elles donnent à penser que Pernette, disciple de Maurice Scève, avait été assistée dans sa dernière maladie par Jehan de Vauzelles, parent et ami de cet illustre Lyonnais. EPITAPHE 1>e la gentile et spirituelle dame CD. Ternette du Guillet, dicet Cousine, trespassée l'an M. D. XXXXV, le xvij de Juillet. D. V. Z. (T)'MK vray zèle.) One perle nette en vif, et petit monde Son per n'eut tant en scavoir et faconde, Que ceste n'ayt amoindry, qui gist cy : De qui l'esprit par Mort non obscurcy Demonstra bien, durant sa maladie, Quels sainetz propos, scavoirs et mélodie Elle avoit sceu et apprins de soymesmes, Tant qu'à sa fin proposa si haultz thesmes, Qu'on la disoit, comme le mourant cygne, Se sentir jà immortelle, et vpysine Des bienheureux : si vertu et scavoir Font aux humains la place aux cieulx avoir. lui être attribués. Ils ont été reproduits dans l'Essai sur les poèmes et sur lesikages dé la Danse des Morts (Paris, Jules Labitte, petit in-8°, sans date.)