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Visitant le Tyrol, aux sites pittoresques,
Du beau ciel, bleu d'azur, on voit se détacher
Un château féodal, enrichi d'arabesques,
Sa chapelle gothique et son petit clocher.
Le pont-levis, la herse et les hautes tourelles,
D'innombrables créneaux et les fossés profonds
Rappellent l'insuccès des suzerains rebelles
Opposant à leurs rois des combats inféconds.
Cet antique castel n'eut que de puissants maîtres,
D'âge en âge estimés, gentilshommes parfaits ;
Le dernier rejeton de ces nombreux ancêtres
Est chevalier par titre et duc par ses hauts faits.
Dans sa noble demeure il paraît doux, affable ;
Lorsqu'il prend le fusil, la hache et le poignard,
Ses yeux lancent l'éclair d'un courage indomptable ;
Le grand seigneur devient un rude montagnard.



  (1) Un de nos collaborateurs, entraîné par la prochaine ouverture
de la chasse, a essayé de faire entrer dans la présente pièce de vers
tous les termes de véneries même les plus difficiles et les plus
bizarres. Si c'eût été un pari, notre cher collaborateur l'eût certaine
ment gagné.                                              A. V.