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Civita-Vecchia, le 8 août 1868. LOIN DE MAÇON. Suiit lacrimœ.,, vini [1 est loin de nous le riant pays Le riant pays où le flot serpente En large ruban dans les prés fleuris, Dans les prés fleuris où le râle chante ! . . . . La grappe violette aux flancs du coteau Du soleil levant reçoit la caresse, Et des peupliers, tout le long de l'eau, Le grêle profil, effeuillé se dresse. Robuste carrure et flancs rebondis, Là , sans y penser, toute femme donne, A son franc visage, un frais c o l o r i s . . . . Le vermillon sort d'une grande t o n n e . . . . Joyeux compagnon, fort comme Rollin, — ROLLIN-ROSSIGNOL — ! . . . le paysan fête Le bon saint Vincent, un saint très-malin, Dépassant Noé de toute la tête. Ce pauvre N o é . . . ma foi ! se grisait Saint Vincent jamais ne bronchait à table ; 27