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202            LA GUERRE DES ARCHÉOLOGUES.

de M. Saint-Olive en particulier. La collection de la Revue
du Lyonnais leur serait inutile et certainement à aucun
d'eux, notre Comité d'archéologie n'ouvrirait ses portes.
Laissons-les, c'est l'éducation qui leur manque. Vous, Mon-
sieur, vous avez beau protester, vous êtes des nôtres. Vous
n'êtes pas aussi étranger que vous le dites aux études qu'ai-
ment nos érudits et que M. Saint-Olive professe. Pour juger
les Mélanges historiques et littéraires, vous les avez lus, et
ne l'auriez pas fait si vous n'eussiez eu, malgré vos dénéga-
tions, une bonne dose de savoir et d'éiudition. Comme tous
les hommes très-jeunes, vous riez encore, vous penserez
bientôt et certainement alors la Revue du Lyonnais s'enor-
gueillira de votre collaboration. Vous vous occuperez moins
de l'ours du Parc el plus de Vercingétorix et de César, moins
de VOEU crevé et plus de l'emplacement où fut !e temple
érigé par les soixante nations des Gaales. Peut-être éclair-
cirez-vous le mystère de YAscia, peut-être nous direz-vous
quelle race vivait; avant les Gaulois, au confluent du Rhône
et de la Saône. Si, à cette époque qui n'est pas éloignée, le
Lyon-Journal n'accepte pas vos travaux, venez a nous, vous
et vos manuscrits, et croyez, Monsieur, que nous serons
heureux de vous accueillir.
   Nous vous attendons,votre place est marquée au milieu de
nous comme celle de Macbeth sur le trône; en attendant le
plaisir d'inscrire votre nom parmi ceux de nos collabora-
 teurs, j'ose me dire, Monsieur, votre serviteur empressé et
 dévoué.



   On sait quand la guerre commence, on ne sait quand
elle finit. M. Prudhomme qui espérait pouvoir arrêter
les boulets au vol , se donnait une rude tâche. Le