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LETTRE SUR L'ARCHITECTURE DE NOS ÉGLISES. RÉPONSE A M.CUCHERAT. Je dois une réponse a la lettre de M. Cucherat insérée dans la Revue du mois de mai ; elle sera courte. Les passages de mon article sur l'exposition des Amis des Arts, qui ont fourni le sujet de cette lettre, n'étaient qu'in- cidents, il est important pour moi de faire cette remarque. J'avais déjà traité ce sujet avec beaucoup de/léveloppements et des preuves à l'appui, en 1861 et 1863. Il eût été et il serait encore inutile et fastidieux de répéter la même chose. J'ai dû me borner pour la visile au salon à l'affirmation de quelques principes généraux et maintenant je me bornerai à signaler quelques distractions et quelques erreurs dans la lettre de M. Cucherat. Si M. Cucherat n'a pas les numéros de la Revue où se trouve mon premier travail, je me ferai un plaisir et un hon- neur de les lui offrir comme a un écrivain des plus versés dans l'étude de l'antiquité et de l'histoire ecclésiastique, et peut-être, s'il daigne me lire en entier, reconnaîtra-t-il qu'il s'est un peu pressé ens'inscrivant en faux contre toutes mes assertions. Passons a l'examen de sa lettre, en suivant les numéros. i. La prétention de faire venir l'architecture ogivale d'une aspiration vers le ciel, n'est justifiée par aucune don- née historique, par aucune raison décisive. C'est une affaire de sentiment ; les phrases a effet de MM. Gailhabaud et de Montalembert neprouventrien.ee sont des appréciations per- sonnelles ; j'admire volontiers leur éloquence, mais je ne suis