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                        LA DOJJBES.                      263

   C'était d'abord celle de Montluel,dont les maîtres sont
peu connus ; elle fut cédée au dauphin de Viennois en
•1326. —Puis celle de Châtillon, dont l'histoire aussi
très-obscure, finit an XVe siècle. —«Au N.-O. était celle
de Baugé qui se fondit, .en 1272, par un mariage, dans
la maison de Savoie. (Voyez Guichenon).
   Les célèbres sires de Beaujeu eurent en Dombes de
vastes possessions dès l'an 1218. (Guichenon). Ils les
conservèrent et les agrandirent pendant fort longtemps.
Edouard II, le dernier de nom et armes, se voyant sans
enfants, laissa toutes ses propriétés à Louis XI, duc de
Bourbon. Marie de Bourbon, arrière petite-fille de celui-
ci, porta ses domaines de Dombes dans la maison d'Or-
léans, par son mariage avec Gaston, frère de Louis XIII.
La grande Mademoiselle leur fille en fit à son tour la
cession au duc de Maine, fils naturel de Louis XIV, qui
la transmit à ses descendants. Cette principauté ne fut
définitivement réunie au pays de Bresse qu'en 1781.
(Lateyssonnière).
   Le Franc-Lyonnais , situé au sud-ouest, du déparle-
ment, faisait d'abord partie du duché de Villars ; il fut
divisé ensuite en plusieurs seigneuries, et conserva des
droits qui lui étaient particuliers. Il fut réuni à la France
au commencement du XVIe siècle.
    La sirerié de Villars, qui occupait le centre de la
Bresse jusqu'à Sa rivière d'Ain, était enclavée au milieu
ds tous ces petits états. Les noms de ses premiers princes
nous sont entièrement inconnus jusqu'en 1030, date sous
laquelle Guichenon range un Etienne Ier. Vers la fin du
XIIe siècle, elle passa par défaut d'enfants mâles dans la
maison de Thoire, originaire, du Bugey, qui la posséda